Traiter la maladie de Parkinson : premiers résultats encourageants

Labo, photo Newbie, wikimediaUn essai clinique réalisé par le biais de l’injection d’un virus génétiquement modifié, le ProSavin, vient de montrer qu’il était possible de soigner des patients atteints d'une forme évoluée de Parkinson. Les bénéfices ? Une motricité retrouvée et une qualité de vie améliorée. Ces résultats, obtenus grâce à une collaboration franco-anglaise entre l'Hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne) et l'Hôpital Addenbrookes à Cambridge (Royaume-Uni), donne de l’espoir aux quelque cinq millions de personnes dans le monde, dont 120 000 en France, touchées par cette maladie neurodégénérative.

Produire la dopamine manquante grâce à un virus de cheval 

Le principe thérapeutique s’avère assez simple. Comme la production de dopamine, une hormone, baisse et vient à manquer dans les atteintes parkinsoniennes, pourquoi ne pas doper sa fabrication ? Pour cela un virus de cheval, sans innocuité pour l’homme, a été tout d’abord vidé de son "matériel" génique, c'est-à-dire de ses propres gènes. À la place, les chercheurs y ont glissé l’ADN de trois gènes indispensables à la synthèse de la dopamine. Puis, un neurochirurgien a injecté, au cours d’un traitement de haute précision, le virus modifié directement dans le cerveau de quinze patients. Quelques semaines plus tard, ils se sont alors mis à fabriquer et à secréter en continu de petites doses de dopamine.

Source et suite de l'article : Faire-face.fr O. Clot-Faybesse, Photo : Newbie  

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