• Vie affective et sexuelle des personnes handicapées, l' avis du CCNE

    Le Comité Consultatif National d'Éthique a rendu public son rapport daté du 4 octobre 2012.

    Les conclusions sont loin des attentes de notre Association :

    En conséquence en matière de sexualité des personnes handicapées, le CCNE ne peut discerner quelque devoir et obligation de la part de la collectivité ou des individus en dehors de la facilitation des rencontres et de la vie sociale, facilitation bien détaillée dans la Loi qui s’applique à tous. Il semble difficile d’admettre que l’aide sexuelle relève d’un droit-créance assuré comme une obligation de la part de la société et qu’elle dépende d’autres initiatives qu’individuelles. 

  • Pétition : Une carte d'invalidité pour les malades de la sclérose en plaques

    Ministère de la Santé et parlementaires

    Les cartes d'invalidité sont délivrées par les départements (MDPH) selon des critères opaques selon les certificats médicaux.

    Nombres de malades de la sclérose en plaques n'obtiennent pas cette carte d'invalidité, mais une carte de priorité qui n'ouvre que peu de droits (priorité dans les files d'attente...)

    La sclérose en plaques étant une maladie incurable à ce jour, évolutive et handicapante, perturbatrice au plan psychologique aussi, nous demandons à ce que la maladie déclarée ouvre systématiquement le droit à la carte d'invalidité.

    Nous mandatons l'association sep-tour.com pour porter cette demande. Signez et faites signer cette pétition.

    SIGNEZ CETTE PÉTITION

    UNIQUEMENT PAR LE LIEN CI DESSOUS

    EN NON PAS EN COMMENTAIRE:ILS NE POURRAIENT PAS ÊTRE COMPTABILISÉS

    DE MÊME NOTEZ BIEN VOTRE COURRIEL QUI SEUL VALIDE LA SIGNATURE

    Cliquez sur l'image pour accéder à la pétition.


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  • Rapport Campion : un report déguisé de l'échéance d'accessibilité

    Le vendredi 1er mars 2013

     

    Communiqué de presse

     

    Rapport Campion : un report déguisé de l’échéance d’accessibilité !

     

    La sénatrice Claire-Lise Campion vient de remettre au Premier ministre son rapport sur l’accessibilité pour lequel l’APF a été auditionnée. L’association salue l’analyse fouillée et le travail réalisé par la sénatrice Campion, mais déplore que la mesure principale soit un report déguisé de l’échéance d’accessibilité du 1er janvier 2015 !

    En effet, la mise en place d’agendas d’accessibilité programmés pour le 31 décembre 2014, « dont la durée de mise en œuvre pourrait s’inscrire dans une fourchette de l’ordre de 3 ou 4 ans, pouvant être reconduits 2 ou 3 ans », reporte, de fait, l’échéance d’une France accessible à 2022 ! Après une première loi en 1975, puis la loi de 2005 prévoyant l’échéance d’une France accessible en 2015, ce rapport propose maintenant une accessibilité pour 2022, sans sanctions financières et fiscales automatiques pour les acteurs privées et publics ne respectant pas ce délai !

    L’APF demande une concertation pour connaître les suites que le gouvernement souhaite donner à ce rapport et discuter des mesures retenues.

     

    En premier lieu l’APF tient à souligner le travail d’une sénatrice engagée qui a permis la réalisation de ce rapport. Parmi les 130 auditions réalisées par Claire-Lise Campion, l’APF a pu défendre ses positions en matière d’accessibilité. L’APF salue l’analyse approfondie réalisée et rejoint Mme la sénatrice sur la majorité des constats établis. Ce document comporte quelques mesures répondant aux attentes de l’APF et suggère enfin le développement d’une réelle politique publique qui veut mobiliser les acteurs à tous les échelons : local, départemental, régionale et national.

     

    Cependant la majorité des mesures préconisées dans ce rapport sont largement insuffisantes pour que les acteurs privés et publics puissent aboutir à la concrétisation d’une réelle accessibilité. L’APF tient à exprimer son immense déception au sujet de ce report déguisé de l’échéance de 2015 ! Accorder un délai supplémentaire de 7 années est inacceptable pour l’APF et irrespectueux pour les 10 millions de personnes en situation de handicap qui se battent au quotidien pour pouvoir accéder aux biens et services de la société, comme tout un chacun !

    L’APF rappelle que la loi handicap de 2005 demandait déjà l’élaboration d’un diagnostic et d’un document de programmation permettant la mise en œuvre des travaux d’accessibilité. Ces agendas d’accessibilité programmée sont une redite d’une des mesures de la loi de 2005, et pire, ils ne sont assortis d’aucune forme de sanctions en cas de non respect !

    Des sanctions fiscales ou budgétaires, fermes et automatiques, doivent être mis en place dès le 31 décembre 2014 pour les acteurs privés n’ayant pas respecté la mise en place des agendas d’accessibilité programmés.

     

    Par ailleurs, même si l’échéance de 2015 n’est pas directement remise en cause dans ce rapport, la mise en place d’agendas programmés pour le 31 décembre 2014 semble difficile à concilier avec une accessibilité effective au 1er janvier 2015 !

    Près de 40 ans après la loi de 1975, ce rapport met en lumière les dégâts occasionnés par l’inapplication de 2 lois sur l’accessibilité et démontre l’attentisme de la majorité des acteurs dans ce domaine.

    Ce rapport présente également d’autres mesures pour lesquelles l’APF fait part de sa plus grande réserve. Ainsi, l’association demande la mise en place d’une concertation d’urgence avec le gouvernement.

     

     

    Contact presse : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37