Santé - Page 19

  • L'Aide à la Complémentaire Santé pour certains allocataires de l'AAH

    Depuis le mois de juillet 2013, une revalorisation du plafond de ressources, permettant à quelques allocataires de l’AAH* de bénéficier de l’ACS , a vu le jour. Malheureusement, il subsiste toujours des restrictions, entraînant un nombre élevé de « non bénéficiaires ».

    Pour toutes les précisions, veuillez consulter l’article du mois de décembre du magasine « FAIRE FACE »:

    Faire-face : Aide à la complémentaire sante et AAH

    *AAH : Allocation Adulte Handicapé

    Source de l'article : Blog APF 51

  • Bientôt du cannabis thérapeutique en France

    Sativex, cannabis thérapeutiqueUne autorisation de mise sur le marché (AMM) vient d'être accordée au Sativex®, médicament dérivé du cannabis et destiné à soulager certains patients atteints de sclérose en plaques, a déclaré aujourd'hui le ministère de la Santé.

    Autorisé dès 2003 aux États-Unis, puis au Canada et dans plusieurs pays d'Europe, ce spray buccal des laboratoires britanniques GW Pharmaceuticals devrait être commercialisé en France par le laboratoire Almirall. Il sera utilisé « chez certains patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager les contractures sévères, résistantes aux autres traitements », indique également le ministère. Ce traitement devra être initié par un neurologue et un rééducateur hospitalier.

    L’AMM constitue une étape préalable à la commercialisation de tout médicament. Celui-ci entre alors dans une période de surveillance afin de repérer tout effet secondaire potentiel lors de son exploitation commerciale. « Celle-ci interviendra à l'initiative du laboratoire », précise le ministère.

    Nous vous en avions déjà parlé ici

    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Valérie Di Chippari, Photo : Sativex

  • Lutte contre la douleur : la vraie star c'est TREK

    Trek, anti-douleurLes travaux de chercheurs français ouvrent une nouvelle voie vers des médicaments possédant les propriétés analgésiques de la morphine sans ses effets indésirables. La morphine, et d'autres médicaments opioïdes, occupent une place essentielle dans la lutte contre la douleur. Leurs effets secondaires (constipation, nausées, dépression respiratoire...), ainsi que le risque de dépendance, peuvent toutefois limiter leur utilisation. Une équipe française, coordonnée par Alain Eschalier, directeur de l'unité Inserm 1107 Neuro-dol à Clermont-Ferrand, a montré que ces effets négatifs peuvent être dissociés de leur action antalgique.

    L'effet des médicaments dépend de réactions en chaîne au niveau cellulaire. Concernant la morphine, les scientifiques savent depuis les années 70 qu'elle agit au niveau du système nerveux central en se liant à des récepteurs qu'ils ont appelé "μ-opiacés", ou récepteurs "mu". Cependant, les mécanismes engendrés dans les cellules nerveuses suite à cette interaction comportent encore beaucoup d'inconnues.

    La "Star" Trek1 qui fait avancer la recherche

    L'équipe d'Alain Eschalier s'est intéressée aux protéines pouvant être impliquées, et plus précisément à "TREK-1", qu'elle savait jouer un rôle dans l'inhibition de la douleur. Ses expériences, effectuées chez des souris génétiquement modifiées, montrent qu'en l'absence de TREK-1, la morphine perd ses propriétés antalgiques mais pas ses effets indésirables (constipation, dépression respiratoire, dépendance), prouvant que ces derniers peuvent être dissociés du bénéfice thérapeutique escompté.

    Pour les chercheurs, agir directement sur TREK-1 pourrait conduire à une analgésie de type morphine sans effets secondaires.

    Source : Faire-face.fr Audrey Plessis, Photo © Kobilka Lab Visualisation en 3D du récepteur µ-opiacé lorsqu’il est associé à un antagoniste de la morphine

    P.S. : Nous sommes encore loin d'un médicament anti-douleur qui pourrait fonctionner sans effets indésirables.

  • Travail et handicap : l’exposition à des solvants reconnue maladie professionnelle pour un carrossier

    carrosserie, peintureUn carrossier-peintre exposé pendant 15 ans à des solvants et ayant développé un syndrome parkinsonien, s'est vu reconnaître l'origine professionnelle de sa maladie : une première en France révélée dans un communiqué de presse de l'Association des accidentés de la vie (Fnath), mi-décembre. Selon la Fnath, « c'est le premier cas de reconnaissance de l'origine professionnelle d'un syndrome parkinsonien pour une telle profession ».
    Le salarié, âgé de 45 ans, travaille depuis plus de 21 ans dans une carrosserie, en tant que peintre coloriste automobile et a développé un syndrome parkinsonien avec des tremblements qui surviennent y compris la nuit, explique l’association. Or, ce salarié a « respiré pendant plus de 15 ans des mélanges de solvants » et a décrit l'atmosphère de son atelier comme « s'accompagnant souvent d'un brouillard qu'il qualifie d'un mélange de poussières et de vapeurs diverses et variées ».
    Pour la Fnath, il est important de « faire largement connaître » la décision de reconnaissance de sa maladie professionnelle par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) « afin de sensibiliser les personnes utilisant des solvants ».
    La maladie de Parkinson a été classée sous certaines conditions comme maladie professionnelle pour le milieu agricole, rappelle la Fnath, qui souligne que la décision concernant le carrossier « témoigne de la nécessité d'intégrer cette prise en charge pour d'autres types de profession ».

    Source : Faire-face.fr V.DC avec AFP , Photo : Deschamps N.

  • Cannabis thérapeutique : le tribunal correctionnel d'Avignon autorise un malade à fumer

    Marc, 47 ans, est atteint de la maladie de Horton qui provoque d'intenses crises douloureuses.

    Cannabis, plant, antidouleur, photo BogdanIl cultive et fume du cannabis depuis quinze ans, seul moyen, selon lui, de soulager ses symptômes. Contre toute attente, le juge l'a relaxé lundi 18 novembre. « C’est génial, je l’espérais mais je ne m’y attendais pas. C’est un début pour tous les autres malades », a commenté l'Avignonnais.

    La maladie de Horton touche habituellement les sujets de plus de 50 ans en provoquant une inflammation des vaisseaux, une altération de l'état général et diverses douleurs, en particulier de violents maux de tête. Son traitement, à base de corticoïdes, ne semble pas suffisant dans le cas de Marc qui a dû cesser de travailler. Le parquet a néanmoins décidé de faire appel. « Nous ne nions pas que ce monsieur connaisse de graves difficultés, mais nous ne pouvons pas cautionner ce que j'ai qualifié d'automédication au cannabis car c'est illégal », a justifié le procureur adjoint.

    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Audrey Plessis, Photo : Bogdan

  • Services pour personnes handicapées : de fortes disparités régionales

    SAMSAH, SAVS, Disparités régionales, synthèse départements

    Besoin des services d’un Samsah (Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés) ou d’un SAVS (Service d’accompagnement à la vie sociale) ? Mieux vaut habiter en Limousin, Franche-Comté, Bretagne, Bourgogne ou Aquitaine, les régions les mieux dotées, plutôt qu’en Corse, Île-de-France, Paca ou Picardie ou en Lozère *, qui ont des niveaux d’équipement très inférieurs à la moyenne. Il existe en effet de fortes inégalités régionales dans l’implantation des services sociaux, médico-sociaux et sanitaire à domicile (Sad), rappelle la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (Fehap), privés non lucratifs, qui a rendu public, jeudi 7 novembre, ses 26 études régionales ainsi qu’une synthèse nationale.

     Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret, Photo : DR

    *La Lozère offre moins de 5 places pour 1000 adultes âgés de 20 à 65 ans ( NDLR )