Revendication - Page 17

  • Loi handicap, 10 ans après, le temps des actes concrets et ambitieux...

    Visuel : attention ça dérape, jpgL'APF dresse un bilan complet de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

    Dans ce bilan vous trouverez pour chaque point de la loi, ce que prévoit cette loi, l'évaluation de l'APF au terme des 10 ans et les positions et actions de l'APF.

    Par exemple, pour l'accessibilité :

    • ce que prévoit la loi :

      Le principe d'accessibilité pour tous, quel que soit le handicap, est réaffirmé malgré de grandes lacunes réglementaires pour tous les types de déficiences.

      Les critères d'accessibilité et les délais de mise en conformité sont redéfinis.

      Ainsi les établissements existants recevant du public (ERP) et les transports collectifs ont dix ans pour se mettre en conformité avec la loi.

      Celle-ci prévoit aussi la mise en accessibilité des communes (voirie…) et des services de communication publique.

      La loi crée les commissions communales et intercommunales d’accessibilité (CCA / CIA).

    • évaluation de l'APF :

      Le délai de 10 ans pour une France accessible en 2015 n’a pas été respecté, faute notamment d’une réelle politique publique dotée de mesures budgétaires et fiscales et d’une communication ministérielle volontariste.

      A partir de 2010, les discours ambiants « anti-normes » (comprenant les normes accessibilité) se multiplient (rapports, déclarations publiques…).

      En 2011, le projet de loi Doligé prévoit des dispositions pour réduire les normes ; les articles seront finalement retirés.

      Après 2012, le nouveau gouvernement confie à une sénatrice, Claire-Lise Campion, une mission parlementaire pour « réussir 2015 » : elle propose les agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap).

      Mais, alors que le gouvernement avait promis que ces agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) ne remettraient pas en cause l’échéance de 2015, les exceptions contenues dans le texte de l’Ordonnance finalement adoptée sont si nombreuses qu’elles remettent littéralement en cause les principes initiaux de la loi accessibilité de 2005. Le droit d’accès aux transports publics ordinaires n’existe plus, de même que l’accessibilité d’une très grande proportion des ERP. Il s’agit d’un véritable retour en arrière de plus de 40 ans.

      Aussi, les possibilités de dérogation, de demandes de reports ou de suspensions pour déposer les agendas d’accessibilité, les arguments mettant en avant « les difficultés financières » des entreprises, la faiblesse des amendes encourues sont autant de signaux vers un abandon de la mise en accessibilité rapide de la France.

    • positions et actions de l'APF :

      Dès l’écriture de la loi, l’APF s’est fortement mobilisée pour renforcer les contraintes pour un « accès à tout pour tous ». C’est suite à des mobilisations successives en 2004 qu’est  obtenu un délai pour les ERP et les transports existants.

      L’APF est en outre attentive à l’examen des textes réglementaires pour maintenir voire augmenter les paramètres normatifs répondant à l’usage des personnes concernées.

       

      Dès 2009, l’association prend l’initiative de réaliser un baromètre annuel de l’accessibilité. Ce baromètre a pour objectif de mesurer l’état d’avancement de l’accessibilité dans les chefs-lieux départementaux. Ce baromètre a un fort retentissement médiatique et politique tant sur le plan national que local. Tout en valorisant les « bons élèves », il pointe ceux qui « traînent » ou n’avancent pas du tout. Ce baromètre permet d’engager, tant sur le plan local que national, un débat public sur la mise en œuvre de la loi de 2005 et le respect du délai de 2015.

      Pendant 10 ans, l’APF n’a eu de cesse d’interpeller le gouvernement pour rendre effectif le délai de 2015. Elle mène un certain nombre de campagnes de communication tout en proposant plusieurs pistes : communication auprès du grand public, aides financières pour les commerçants et petites communes, création d’une agence d’accessibilité universelle… Le gouvernement « fait le mort ».

      Et à partir de 2010, l’APF concentre ses actions afin de s’opposer au fort lobbying anti-normes et plus particulièrement anti-accessibilité.

      L’association réussit à faire retirer les dispositions pour réduire les normes du projet de loi Doligé en septembre 2011 grâce à sa mobilisation « Des bâtons dans les roues ».

      Puis en 2013, la campagne « N’écoutez pas les lobbies » est lancée.

      En 2013, l’association estime qu’elle ne peut qu’accepter à contrecœur le principe des Ad’ap et, dans le cadre de la concertation de l’automne, elle défend la vision d’un dispositif extrêmement encadré avec de nombreuses conditions : délais resserrés, contraintes fortes…

      L’association multiplie alors les actions sous la bannière « Liberté – Egalité – Accessibilité » afin de faire entendre sa voix. Sa pétition soutenue par Philippe Croizon sur Change.org obtient plus de 250 000 signatures.

      L’Ordonnance adoptée en septembre 2014 aura alors un goût de trahison.

      Les actions de mobilisation reprennent de plus belle.

      Plusieurs organisations représentatives de personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des familles, d’usagers des transports en communs et de la voie publique (cyclistes et piétons) décident de s’unir pour créer le Collectif pour une France accessible.

      Ce Collectif appelle les Parlementaires à refuser de ratifier en l’état l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le gouvernement.

      A noter aussi ces dernières années les actions en justice pour discrimination menées par l’APF contre EasyJet.

       

  • Un nouveau Collectif Pour une France Accessible

    Visueld u Collectif pour une France accessible, jpg

    Plus d'une trentaine d'associations de personnes en situation de handicap et de leur famille, de personnes âgées ou retraitées, d'usagers des transports ou de la voirie, des associations familiales ou de cyclistes ou encore de développement durable, mécontentes de la situation actuelle de l'accessibilité ont créé un Collectif pour une France accessible.

    Le plaidoyer de ce Collectif énonce : "

    Si l’accessibilité s’entend souvent et bien logiquement comme l’absence d’obstacles physiques à la mobilité et donc la possibilité d’aller et venir, de circuler librement en toute autonomie – droits fondamentaux que les pouvoirs publics doivent concrètement mettre en œuvre s’il en est -, elle ne saurait pour autant se limiter à cela.

    En effet, cette notion recouvre aussi le fait de pouvoir comprendre, disposer d’une information, d’un service, d’une prestation, d’un bien… et ce, à tous les âges de la vie, quelles que soient les capacités, les spécificités de chacun-e."

    et aussi : "L’accessibilité est un confort pour tous."Logo Collectif pour une Fance accessible , jpg "La société doit donc être construite pour que chacun-e, quels que soient son âge, ses capacités, ses spécificités, ait accès à tout : cadre bâti public et privé, logement, transports, voirie, loisirs, éducation, emploi, services de santé, produits de consommation et services, technologies de l’information et de la communication... "

    L'APF fait bien sur partie de ce Collectif qui se battra pour

    • une France conçue et aménagée pour tous, c’est-à-dire une France qui considère l’accessibilité universelle (l’accès aux biens, services et activités) comme une norme fondamentale de la qualité de vie de tous les citoyens et donc qui doit s’inscrire dans les politiques d’aménagement et de développement durable,
    • une France qui combat les préjugés et les discriminations ;
    • une France qui affirme et défend la participation sociale de chacun(e), quels que soient son âge, ses capacités et ses spécificités ;
    • une France qui fait vivre ses valeurs « Liberté, égalité, fraternité ».

    C’est cette France que le Collectif pour une France accessible s’engage à promouvoir et à défendre auprès de tous les décideurs : pouvoirs publics, élus politiques, partenaires sociaux, entreprises ; ainsi que de l'opinion publique.

     

    Sources : collectifpourunefranceaccessible.fr

  • Participez au Mur de Selfies dans des lieux inaccessibles

    Une idée de l'APF du Nord-Pas de Calais :

    Affiche Selfies "Inaccessibles" APF 59, jpg1)Faire un Selfie* dans un lieu public non accessible
    (Pharmacie, petit commerce, trottoir surélevé, train non accessible, cabinet
    médical, tout lieu public...
    (*Autoportrait avec en arrière-plan ce qui est inaccessible (porte, marche...)

    2) Poster la photo sur le tumblr (mini-blog)« apfnordpasdecalais.tumblr.com »
    - Cliquer sur l‛icône en haut à gauche
    - Sélectionner « Mobilisation Access 2015 »
    - Indiquer votre nom et votre mail (qui ne seront pas visibles par le grand
    public)
    - Cliquer sur choisir une photo et la sélectionner dans vos dossiers
    - Dans la description indiquer le type de lieu, la ville et la rue où la photo a
    été prise.
    (Votre photo ne sera pas visible tout de suite, elle sera validée par nos soins)
    SI VOUS N‛ARRIVEZ PAS A POSTER LA PHOTO SUR « TUMBLR »
    Envoyer la photo par mail à service.communication@apfnord.asso.fr avec
    ces informations :
    - La photo
    - Le type de lieu public
    - La rue où a été prise la photo
    - La ville où a été prise la photo
    La photo sera ensuite postée sur Tumblr http://apfnordpasdecalais.tumblr.com/

  • Les pauvres moins pauvres c'est pour quand?

    Logo Collectif Alerte, jpgPour le Collectif ALERTE dont l’APF fait partie, après deux ans de plan pluriannuel interministériel de lutte contre la pauvreté, il est urgent de le booster et de le territorialiser.

    Si le plan de lutte contre la pauvreté est toujours sur les rails, l’impulsion interministérielle qui a marqué la première année et la dynamisation de l’ensemble par Matignon semblent avoir fléchi.

    Par ailleurs, la mise en œuvre du plan n’a pas pu empêcher l’aggravation de la pauvreté.

    C’est pourquoi le Collectif ALERTE, à l’origine du plan dès 2012, présente 67 propositions pour impulser une nouvelle phase.

    Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici,  le bilan d’ALERTE, cliquez ici, et les 67 propositions, cliquez ici.

     

    Sources : Reflexe-handicap

  • Interpellez votre député : soyez accessible, Monsieur le député !

    L'Ordonnance gouvernementale sur l’accessibilité doit obligatoirement faire l'objet d'une ratification devant le Parlement, et les parlementaires pourront déposer des amendements.

    Date de la ratification : 27 Février 2015.

    Capture écran site accedercestexister, jpg

    l est donc fondamental de continuer à interpeller vos parlementaires avant cette dateD’où la nécessité que chacun écrive à son député en cliquant sur l'image ci-dessous ou sur le site www.accedercestexister.fr

  • "Demi-victoire pour les victimes des essais nucléaires" : Le Monde

    Photo champignon nucléaire, uk-grabble, jpgDans article paru sur lemonde.fr, Rémi Barroux écrit :

    "L'incroyable feuilleton judiciaire de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français continue dans la douleur. La cour d’appel de Bordeaux, dans un arrêt rendu mardi 13 janvier, a reconnu le droit à l’indemnisation pour neuf victimes sur dix-sept demandes. Lors des audiences les 2 et 16 décembre, le rapporteur public s’était dit favorable à l’indemnisation de treize plaignants. Une sorte d’équilibre qui ne satisfait pas ceux qui se battent depuis de longues années pour la reconnaissance de leur statut d’« irradiés de la République »."
     
    Le journaliste explique que 150 000 personnes pourraient être atteintes par les essais nucléaires de 1960 à 1966.
    911 demandes d'indemnisations  ont été posées mais seules 16 ont été accordées.
     
    Il parle aussi de la "Présomption de causalité" et de la "causalité négligeable" qui est à la base de la plupart des rejets de ces demandes.
     
     
    Suite de l'article : Lemonde.fr,