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  • Accessibilité en France : 40 ans d’échec et bientôt 10 de plus !

    Triunfador-es.com, handicap et escalier, accessibilitéAlors que la concertation nationale sur les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) s’est achevée hier, l’Association des paralysés de France (APF) et la FNATH tiennent à faire part de leur profonde inquiétude devant les options proposées pour rendre la France accessible. 

    En dépit de trois lois (dont la première date de 1975), faisant de l’accessibilité une obligation nationale, les pouvoirs publics n’ont pas accompagné ce cadre législatif par une impulsion politique et financière et une grande majorité des acteurs ont joué la carte de l’attentisme !

    Aujourd’hui l’APF et la FNATH font l’amer constat que l’échéance d’accessibilité de la France pour 2015 ne sera pas respectée et que les personnes en situation de handicap devront encore patienter entre 3 et 10 ans pour pouvoir vivre comme des citoyens ordinaires.

    L’APF et la FNATH refusent cette solution inacceptable !

    Après 40 ans d’attente, les 9,6 millions de personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes et les 91% de Français qui considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde, ne peuvent plus attendre !

    Aussi, l’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

    Pour lire le communiqué de presse complet, cliquez ici

    Source : Reflexe-handicap.org, Photo : www.triunfador-es.com

  • Lutte contre la douleur : la vraie star c'est TREK

    Trek, anti-douleurLes travaux de chercheurs français ouvrent une nouvelle voie vers des médicaments possédant les propriétés analgésiques de la morphine sans ses effets indésirables. La morphine, et d'autres médicaments opioïdes, occupent une place essentielle dans la lutte contre la douleur. Leurs effets secondaires (constipation, nausées, dépression respiratoire...), ainsi que le risque de dépendance, peuvent toutefois limiter leur utilisation. Une équipe française, coordonnée par Alain Eschalier, directeur de l'unité Inserm 1107 Neuro-dol à Clermont-Ferrand, a montré que ces effets négatifs peuvent être dissociés de leur action antalgique.

    L'effet des médicaments dépend de réactions en chaîne au niveau cellulaire. Concernant la morphine, les scientifiques savent depuis les années 70 qu'elle agit au niveau du système nerveux central en se liant à des récepteurs qu'ils ont appelé "μ-opiacés", ou récepteurs "mu". Cependant, les mécanismes engendrés dans les cellules nerveuses suite à cette interaction comportent encore beaucoup d'inconnues.

    La "Star" Trek1 qui fait avancer la recherche

    L'équipe d'Alain Eschalier s'est intéressée aux protéines pouvant être impliquées, et plus précisément à "TREK-1", qu'elle savait jouer un rôle dans l'inhibition de la douleur. Ses expériences, effectuées chez des souris génétiquement modifiées, montrent qu'en l'absence de TREK-1, la morphine perd ses propriétés antalgiques mais pas ses effets indésirables (constipation, dépression respiratoire, dépendance), prouvant que ces derniers peuvent être dissociés du bénéfice thérapeutique escompté.

    Pour les chercheurs, agir directement sur TREK-1 pourrait conduire à une analgésie de type morphine sans effets secondaires.

    Source : Faire-face.fr Audrey Plessis, Photo © Kobilka Lab Visualisation en 3D du récepteur µ-opiacé lorsqu’il est associé à un antagoniste de la morphine

    P.S. : Nous sommes encore loin d'un médicament anti-douleur qui pourrait fonctionner sans effets indésirables.

  • AAH et PCH : une étude pointe un durcissement de l'accès aux droits des personnes handicapées en Haute-Garonne

    Porte « Les analyses statistiques que nous avons menées laissent entrevoir si ce n’est un recul des droits, tout au moins un durcissement de l’accès aux droits des personnes en situation de handicap. » Les deux auteurs de l’étude sur l’accès aux droits des personnes en situation de handicap en Haute-Garonne (31), précieuse car rare, se veulent prudents.

    Néanmoins l’évolution, entre 2007 et 2013, des taux d’accord pour les demandes d’allocation adulte handicapé (AAH) et de prestation de compensation du handicap (PCH) amène Odile Maurin, la représentante départementale de l’APF dans ce département et Tristan Salord, doctorant en sociologie à l’Université de Toulouse, à penser que « l’hypothèse d’un recul des droits semble bien avérée, qu’on l’attribue à des logiques gestionnaires et économiques ou à des changements législatifs ».

    Une tendance à la baisse régionale mais aussi nationale

    La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Haute-Garonne avance que pour la PCH, comme pour l’AAH,« dans le contexte économique actuel, de nombreuses personnes déposent un dossier à la MDPH afin de percevoir des prestations financières alors même qu’elles ne relèvent pas du champ du handicap ». Ce qui contribuerait à expliquer la diminution des taux d’accord.

    Un argument qui peine à convaincre Odile Maurin et Tristan Salord car « cette assertion n’est étayée par aucune étude sérieuse ». De plus, après avoir atteint un pic en 2011, le nombre de demandeurs d’AAH et de PCH est orienté à la baisse. Pour eux, l’hypothèse la plus plausible est celle « d’un recul des droits » : « Seules les situations de handicap les plus lourdes continueraient de recevoir un avis favorable. Inversement, les situations les moins complexes auraient tendance à être plus rapidement évacuées du circuit d’instruction des demandes. » « Ce qui est inquiétant, ajoute Odile Maurin, c’est que la baisse des taux d’accord ne semble pas être spécifique à la Haute-Garonne mais une tendance nationale, plus ou moins marquée suivant les MDPH. »

    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret , Photo : D.R.

  • Où trouver plus de 5000 offres Tourisme et Handicap?

    Tourisme et Handicap, site internetObtenir et proposer un label Tourisme et handicap c’est très bien mais malheureusement à ce jour, il n’existait aucun réel regroupement satisfaisant des données pour les consulter facilement.

    Ce problème est maintenant résolu car, à l’initiative de la DGCIS (Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services), il est dès à présent possible de consulter très facilement une base de données en ligne qui recense d’une manière exhaustive plus de 5120 adresses et lieux labellisés "Tourisme et handicap".

    Il est possible d'effectuer une recherche selon le type de handicap, par région ou selon la catégorie d'hébergement ou de service recherchés.

    Cliquez sur ce lien pour consulter la base de données "Tourisme et handicap"...

    Source : APF du Bas-Rhin



  • Travail et handicap : l’exposition à des solvants reconnue maladie professionnelle pour un carrossier

    carrosserie, peintureUn carrossier-peintre exposé pendant 15 ans à des solvants et ayant développé un syndrome parkinsonien, s'est vu reconnaître l'origine professionnelle de sa maladie : une première en France révélée dans un communiqué de presse de l'Association des accidentés de la vie (Fnath), mi-décembre. Selon la Fnath, « c'est le premier cas de reconnaissance de l'origine professionnelle d'un syndrome parkinsonien pour une telle profession ».
    Le salarié, âgé de 45 ans, travaille depuis plus de 21 ans dans une carrosserie, en tant que peintre coloriste automobile et a développé un syndrome parkinsonien avec des tremblements qui surviennent y compris la nuit, explique l’association. Or, ce salarié a « respiré pendant plus de 15 ans des mélanges de solvants » et a décrit l'atmosphère de son atelier comme « s'accompagnant souvent d'un brouillard qu'il qualifie d'un mélange de poussières et de vapeurs diverses et variées ».
    Pour la Fnath, il est important de « faire largement connaître » la décision de reconnaissance de sa maladie professionnelle par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) « afin de sensibiliser les personnes utilisant des solvants ».
    La maladie de Parkinson a été classée sous certaines conditions comme maladie professionnelle pour le milieu agricole, rappelle la Fnath, qui souligne que la décision concernant le carrossier « témoigne de la nécessité d'intégrer cette prise en charge pour d'autres types de profession ».

    Source : Faire-face.fr V.DC avec AFP , Photo : Deschamps N.

  • Policier contre conducteur handicapé : la vidéo qui a fait un tabac sur Youtube

    C’est la vidéo qui a créé l’événement sur You Tube en cette fin d’année 2013. Plus de 800 000 vues pour un petit film de 7 mn pas sexy pour un sou : un titre peu glamour, Incivilité d’un fonctionnaire de police envers une personne handicapée.

    Pas d’images chocs mais l’enregistrement sonore d’une conversation entre un policier dont le véhicule, garé à cheval sur une place réservée, et le conducteur en situation de handicap, qui ne peut pas accéder à sa voiture ; et une longue introduction (plus de 3 mn d’un texte défilant) pour situer le contexte : François, en fauteuil roulant, a dû attendre 45 mn le retour des policiers pour pouvoir accéder à son véhicule. « Ne voulant surtout pas influencer votre jugement sur ce qui va suivre, je vous laisserai le soin d’analyser par vous-même les arguments avancés par le fonctionnaire de police pour se justifier », avertit le Savoyard, qui avait pris soin d’enregistrer l’échange avec son smartphone. Bref, François Castelazzi n’a pas fait dans la facilité pour dénoncer le comportement du policier, irrespectueux et de mauvaise foi, mais les internautes ont aimé. Postée le 15 décembre, sa vidéo avait enregistré 700 000 vues dix jours plus tard.

    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret