« Les élus ne supportent plus (…) de démolir des maisons dans des communes de 500 habitants pour élargir des trottoirs afin que deux fauteuils roulants puissent se croiser. » Alain Lambert, le président UMP du Conseil général de l’Orne, ne fait pas dans la dentelle pour dénoncer les normes d’accessibilité. Quitte à tomber dans la caricature, dans cette interview accordée au Point.fr. Inquiétant lorsqu’on sait que l’ex-minsitre du budget de Jean-Pierre Raffarin vient d’être nommé, par le gouvernement, médiateur des normes applicables aux collectivités locales…
Alain Lambert mélange une obligation et une recommandation
L’arrêté du 15 janvier 2007 impose des trottoirs ayant une largeur minimale de 1,4 m. Par ailleurs, l’Afnor, le groupe spécialiste des normes, recommande qu’ils fassent au moins 1,8 m pour permettre à deux fauteuils de se croiser. Mais ce n’est qu’une recommandation et pas une obligation.