L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé crée des outils accessibles aux publics qui ont des difficultés pour accéder à l’information.
Les informations, classées par thèmes, ont été conçues avec l'aide de groupes de travail et d’associations. Vous pouvez les commander, les consulter en ligne ou les télécharger au format PDF accessible.
Ce logo permet d’identifier des outils conçus pour un large public dans un objectif de conception universelle. Il s’agit de la collection « Pour comprendre ».
Ces logos permettent d’identifier des outils qui répondent à des besoins particuliers : documents en braille, en gros caractères, en version audio, en langue des signes ou documents très visuels.
Différents thèmes sont abordés sur le site de l'Inpes : la nutrition, la vie affective et sexuelle, le tabac, le virus du sida, la vaccination, la canicule, le monoxyde d'azote et plus généralement le handicap.
Selon une cartographie de la Délégation Ministérielle à l'Accessibilité arrêtée au 24 septembre, seulement 148 Agendas d'Accessibilité Programmée ont été enregistrés en Lozère.
Sachant que la Lozère compte 185 communes dont nombreuses sont les mairies ou salles des fêtes ou sportives inaccessibles, ou des commerces, magasins, médecins, cafés, restaurants, gîtes ou d'autres Établissements Recevant du Public qui ne sont pas plus accessibles ou ne le sont qu'en partie, l'accessibilité prévue dans la loi de 2005 revue par l'ordonnance votée ce mois d'août ne sera pas encore de mise partout !
La carte ci-jointe montre en vert le nombre d'Agendas enregistrés par département en date du 24 septembre 2015 ( la date limite de dépôt était le 27 septembre ) Des AdAP ne sont peut-être pas encore enregistrés en préfecture.
Deux Alpes Venosc : ski / multiactivités (15-17 ans)
Du 14 au 20 février 2016
Dans un centre accessible situé en plein cœur des montagnes, ce séjour de découverte sportive est ouvert aux jeunes en situation de handicap moteur ou visuelâgés de 15 à 17 ans ainsi qu’à leurs amis ou frères et sœurs valides.
Vous souhaitez profiter d’un immense espace skiable accessible à tous avec l’assurance d’avoir toujours de la neige grâce à son domaine de haute altitude ? Ce séjour aux 2 Alpes est fait pour vous ! Vous profiterez en toute sécurité de conditions de pratique optimales, que vous soyez en mesure de skier debout ou assis (avec ou sans pilote) et que vous soyez débutant ou confirmé.
Dans un centre accessible situé en plein cœur des montagnes, ce séjour de découverte sportive est ouvert aux jeunes en situation de handicap moteur ou visuelâgés de 18 à 25 ans ainsi qu’à leurs amis ou frères et sœurs valides.
Vous souhaitez dévaler les pistes de ski de la plus haute station d’Europe où la neige est assurée de novembre à mai ? Ce séjour à Val-Thorens est fait pour vous ! Vous profiterez en toute sécurité de conditions de pratique optimales, que vous soyez en mesure de skier debout ou assis (avec ou sans pilote) et que vous soyez débutant ou confirmé. Vous bénéficierez d’un centre de vacances rénové et adapté, idéalement situé au bord des pistes.
Hier soir, au cours de l’examen de la seconde partie du projet de finances 2016 (PLF) en séance publique à l’Assemblée nationale, le gouvernement a annoncé le retrait de la mesure scandaleuse concernant le calcul de l’AAH !
Un recul obtenu notamment grâce à une forte mobilisation citoyenne via la pétition initiée par l’APF change.org/HandicapStopIndecence dont le nombre de signataires a doublé en 24h pour atteindre plus de 48 000 soutiens aujourd’hui et à l'intervention de l'APF auprès des différents groupes parlementaires !
Une victoire teintée d’inquiétudes toutefois puisque le gouvernement demande à ce que ce sujet soit repris dans le cadre de la mission parlementaire sur les minima sociaux confiée à Christophe Sirugue.
Pour l’APF, il est temps de considérer la création d’un revenu d’existence personnel pour l'ensemble des personnes en situation de handicap (AAH, pensions d’invalidité, rentes accident du travail...) ne pouvant pas ou plus travailler du fait de leur handicap ou de leur maladie invalidante !
Ségolène NEUVILLE, secrétaire d'Etat chargée des Personnes Handicapées et de la Lutte contre l'Exclusion, a d'annoncé aux députés que les intérêts non imposables des comptes d'épargne ne seront finalement pas pris en compte dans le calcul de l'AAH !!
La pétition de l'APF signée par près de 48 000 personnes aura donc eu un effet évident dans le recul de cette réforme.
Réjouissons-nous de cette "victoire" et continuons à faire bouger les lignes !
Dans un long article de Marie Piquemal et Elsa Maudet, Libération raconte que :
"Le projet de loi de finances prévoit de diminuer des aides pour les adultes en incapacité de travailler, lorsqu’ils ont un Livret A. Une pétition a déjà réuni 20 000 signatures.[ La pétition en question est celle lancée par l'APF : à signer ici ]
Paniqué, il a clôturé son Livret A et transféré ses 13 500 euros d’économies sur son compte courant. «Cet argent, je l’ai mis de côté pour m’aider si ma maladie s’aggrave.» Thierry, 31 ans, vit avec une allocation aux adultes handicapés (AAH) mensuelle de 808 euros, à laquelle s’ajoutent 180 euros versés aux personnes, comme lui, en incapacité totale de travailler. Si maigres soient-elles, ces ressources vont être réduites. Lors de l’examen du projet de loi de finances 2016, les députés ont voté en première lecture une mesure décomptant de l’AAH les intérêts perçus des comptes épargne (Livret A, plan épargne logement…)...Mais si demain les comptes épargne entrent dans l’équation, il suffira de toucher un malheureux petit euro d’intérêt par an (dès 133 euros d’épargne sur un Livret A) pour perdre la totalité de ce complément chaque mois ! Soit une perte de 1 257 à 2 152 euros par an.
Justification avancée par Bercy : les autres minima (RSA et minimum vieillesse) étant calculés ainsi, il n’y a pas de raison que l’AAH, dont bénéficient un million de personnes pour un coût de 8,5 milliards d’euros, échappe à la règle. Et tant pis si l’on parle ici de personnes handicapées...
«Mais c’est une faute politique grave, s’indigne Véronique Bustreel conseillère ressources de l'APF. Les gens vivent ça comme une injustice de plus.» Cette histoire d’allocation s’ajoute notamment à la reculade sur l’accessibilité des lieux recevant du public, inscrite dans la loi de 2005 et une nouvelle fois reportée.
A ces contentieux en pagaille avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui décident de la pluie et du beau temps : suppression soudaine des allocations, diminution du nombre d’heures d’aides humaines et disparité de traitement selon les départements. «J’ai de plus en plus de clients qui se voient refuser leurs droits au moment de leur renouvellement, affirme l’avocat Alexis Ridray. Les MDPH, en charge de l’évaluation des besoins, sont sous la tutelle des départements. Des décisions qui sont souvent motivées par des raisons budgétaires.»
..."
Des témoignages viennent compléter l'article
Pour signer la pétition, cliquez sur l'image ci jointe.