Accessibilité - Page 16

  • Prison et handicap : constitution d'un groupe APF

    Prison et handicap : création d’un groupe initiative national et information sur Ban Public.

    Photo sculpture de Bronze Okand, wikimedia, jpgDepuis plusieurs années, des acteurs de l’APF - tant sur le plan national que local – se mobilisent sur le sujet de l’incarcération des personnes en situation de handicap.
    Le  sujet concerne particulièrement l’APF au titre de la défense des droits individuels et des droits fondamentaux ainsi que du respect de la dignité des personnes et de leur vie sociale.

     L’action de l’APF doit porter en direction :
           des personnes en situation de handicap et incarcérées ou récemment sorties de prison
           des proches de détenus en situation de handicap et leur environnement (visiteurs, travailleurs sociaux…)

    En 2013, l’APF a réalisé une enquête avec l’association Ban Public auprès de plus de 300 personnes elles-mêmes détenues.

    Suite à cette enquête et suite aux réflexions du groupe national informel constitué, le CA du 25 avril 2015 a labellisé un groupe d’initiative national « Prison et handicap » pour une durée de trois ans. Ce groupe est ouvert à tout adhérent, bénévole ou professionnel déjà sensibilisé ou mobilisé sur ce sujet, ainsi qu’à certains partenaires associatifs.

    Les objectifs du groupe initiative « Prison et handicap » seraient les suivants :

             rompre l’isolement des personnes en situation de handicap détenues et favoriser le développement de liens sociaux."

             être le " passeur  entre les acteurs du milieu carcéral(services pénitentiaires, associations de visiteurs de prisons, acteurs sociaux) et les détenus en situation de handicap, afin de mieux faire connaitre les droits  spécifiques des personnes en situation de handicap et d’évaluer leurs besoins en termes de services (soins, aides humaines…).

    Pour participer à ce groupe, il faut proposer sa candidature avant le 20 juin ( nous contacter )

    Photo : MjauMjauMjauMjau


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  • Opération "die-in" des personnes en situation de handicap place Beauvau : "Une marque d'abandon, un gâchis économique et social assez monstrueux" sur Atlantico

    Sur le site d'Atlantico.fr, un compte-rendu de l'action de l'APF à Paris et une interview d'Alain Rochon, président de l'APF : "Une quarantaine d'années après les premières esquisses légales et à l'aube de l'examen de l'Ordonnance à l'accessibilité au Sénat, la société française peine à faciliter la vie des personnes en état de handicap physique. Entre escaliers, manque d’ascenseurs ou de rampes d'accès, les handicapés ont bien du mal à se déplacer en France. En outre, leurs possibilités d'insertion sur le marché du travail restent marginales.

    Alain Rochon, Chaîne Youtube APF, jpgAtlantico : Le 2 juin prochain les Sénateurs examineront l'Ordonnance à l'accessibilité des établissements par les personnes handicapés. Pourquoi opter pour un die-in alors que les sénateurs cherchent via cette ordonnance à réduire les possibilités de dérogations et à augmenter les aides versées aux établissements publiques ?

    Alain Rochon : Tout d'abord, l'opération coup de poing a lieu ce matin en même temps que le Conseil des Ministres, place Beauvau, pour frapper plus fort.
    Notre mécontentement s'adresse principalement à l'encontre des Ministres et du Président de la République. Cette après-midi nous nous rendront au Sénat en vue de demander une rencontre avec les présidents de groupes. ..

    Atlantico :Selon vous, quelles sont les mesures à prendre impérativement pour faciliter la vie des personnes en état d'handicap ? Pensez-vous que les gouvernements y ont été insensibles jusqu'à aujourd’hui ?


    Alain Rochon :Le dossier numéro reste l'accessibilité pour handicapés moteurs. Ils doivent pouvoir sortir de chez eux, faire leurs courses, aller au cinéma… comme tout le monde ! 
    Récemment un sondage a été réalisé par l'IFOP duquel il ressortait que le grand public était assez proche de ces analyses. C'est-à-dire qu'il était loin d'être insensible à la question et se montrait en faveur d'une amélioration de l'accessibilité. Demeure donc la même incompréhension : pourquoi aucune action véritable n'est prise de la part de politiques ?  "

    La suite de la longue interview ici

    Photo : Alain Rochon, chaîne Youtube APF


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  • Mesdames et messieurs les sénateurs, engagez-vous pour l'accessibilité !

    Le Collectif pour une France accessible a interpellé, par courrier, les Sénateurs sur la nécessité d’amender l’Ordonnance relative à l’accessibilité qui sera examinée lors de la séance du 2 juin prochain.

    Affiche Accessibilité en danger, jpgEn effet, l’Ordonnance relative à l’accessibilité et ses textes d’application sont catastrophiques et annihilent une grande partie des objectifs initiaux de la loi de 2005.

    Le Collectif pour une France accessible, qui a interpellé de nombreux responsables politiques, a obtenu l’engagement d’une majorité de députés – députés du groupe Parti socialiste, du groupe Europe Ecologie Les Verts et du groupe Front de gauche – de ne pas ratifier l’Ordonnance en l’état.

    Le collectif demande ainsi aux Sénateurs de se mobiliser pour l’accessibilité universelle en ne ratifiant pas l’Ordonnance en l’état mais en y intégrant des modifications fondamentales permettant de construire une France accessible à tous.

    Enfin, afin d’exprimer un désaveu catégorique et argumenté vis-à-vis du Président de la République et du gouvernement qui restent indifférents à la mobilisation pour l’accessibilité, le Collectif pour une France accessible organise une Journée nationale d’actions le mercredi 27 mai.

    Vous pouvez, vous aussi, vous mobiliser virtuellement avec le visuel "Accessibilité en danger".
    Le principe est simple : imprimez le visuel (visuel téléchargeable ici : http://on.fb.me/1HwIhbu) et prenez vous en photo avec celui-ci. Postez ensuite la photo sur la page de cet événement.

    Mobilisons-nous largement pour montrer notre colère face aux reculs concernant l'accessibilité!
      Une mobilisation également en ligne ! Pour y participer rendez-vous ici

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

    Source : Reflexe-handicap.org


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  • Co-working à Moissac Vallée-Française les jeudis 21 mai, 4 juin, 18 juin, 2 juillet

    Visuel Co working, jpgDemain Sans Faute, association qui se veut un réseau de télétravailleurs, habitant en Cévennes et œuvrant autour de l’écrit, organise une série de rencontres de travail en commun Co-working.

    Ces rencontres auront lieu les jeudis 21 mai, 4 juin, 18 juin, 2 juillet de 9h30 à 12h30, salle de la mairie de Moissac Vallée-Française, accessible, connexion wifi et café sur place.

    "Pour entrer en contact avec des gens qui partagent le même état d’esprit. C’est l’occasion pour les créateurs et les télétravailleurs de tous poils de se rencontrer, d’échanger des informations, des astuces et de sortir de leur univers de travail habituel.

    Venez avec votre ordinateur (ou pas) et votre bonne humeur !

    Ces rencontres sont destinées aux entrepreneurs, mais aussi les indépendants, artisans, artistes, étudiants, associatifs ;toutes les personnes travaillant habituellement à domicile.

    Et tous ceux qui souhaitent expérimenter des nouvelles formes de travail collaboratif."

    S'inscrire à contact@demainsansfaute.org

    Source : demainsansfaute.org


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  • Numérique : le Référentiel Général d'Accessibilité pour les Administrations est validé

    Capture écran Wave web accessibility evalution tool, jpgLa version 3.0 du référentiel général d'accessibilité pour les administrations a été validée par le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH), le Conseil national d'Évaluation des Normes (CNEN) et le Secrétariat général du gouvernement et publiée au journal officiel le 2 mai dernier.

     

    La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (article 47), fait de l’accessibilité une exigence pour tous les services de communication publique en ligne de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent.

    Il stipule que les informations diffusées par ces services doivent être accessibles à tous. Le Référentiel Général d'Accessibilité pour les Administrations (RGAA) a pour but de permettre de rendre progressivement accessible l'ensemble des informations fournies par ces services.

    Le référentiel se fonde sur les recommandations internationales pour l'accessibilité de l'internet définies par la Web accessibility initiative (WAI), lancée en 1999, qui en donne les grands principes génériques : l'accessibilité signifie que les personnes en situation de handicap peuvent utiliser le Web et donc percevoir, comprendre, naviguer, interagir et contribuer sur le Web ; elle inclut tous les handicaps qui affectent l'accès au Web, tels que "les handicaps visuels, auditifs, physiques, de parole, cognitifs et neurologiques".

    Cliquez pour consulter la version en ligne du RGAA 3.03.

     

    rgaa.jpg

    Wave web accessibility evaluation tool n'a trouvé aucune erreurs sur le site ci-dessous, seulement 4 alertes ( voir l'image en haut )

    Source : APF accessibilite-universelle


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  • "Assistanat sexuel : passer le handicap" avec Libération

    Jeudi, le quotidien Libération a consacré 4 pages à un dossier sur l'accompagnement sexuel et espère que le débat figé reprendra rapidement :

    Photo : AntonioCanova PsycheRevivedByCupidsKiss.JPG"Promis depuis des années, le débat sur l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap est soigneusement esquivé. L’assistance sexuelle consiste, en échange d’une rétribution, à aider les personnes majeures en situation de handicap qui «ne peuvent pas avoir accès à leur propre corps» à découvrir leur identité sexuée, à explorer leur sensualité, à accéder à l’autonomie sexuelle. «Certains ont besoin d’aide pour expérimenter la sexualité. Il faut que ce besoin spécifique soit reconnu», expose Julia Tabath, présidente de CH(s)OSE, collectif réunissant des poids lourds du handicap comme l’Association des paralysés de France (APF) ou encore l’Association française contre les myopathies (AFM) et qui milite, depuis plusieurs années, pour l’instauration d’un «service d’accompagnement» avec des aidants dûment formés."

    A l'occasion de la sortie de l'autobiographie de Marcel Nuss, président de l'Appas* qui avait organisé la première formation d'assistants sexuels en France, Libération revient sur les promesses de François Hollande qui avait promis un débat public, puis "en 2013, le Comité consultatif national d’éthique a tranché défavorablement sur la question au nom «du principe de non-utilisation marchande du corps humain»." alors que " Plusieurs associations racontent les nombreuses sollicitations reçues de personnes voulant être mises en relation avec des assistants sexuels. "

    Libération livre aussi des interviews de plusieurs personnes handicapées qui ont des idées différentes :

    "Rémi Gendarme, 32 ans, handicapé moteur, réalisateur de documentaires  : «L’idée d’assistance sexuelle me choque»... ( nous avions parlé de lui, il y a quelques jours )

    Laetitia Rebord, 32 ans, atteinte d’une amyotrophie spinale  : «J’ai peur de mourir sans avoir eu de relation»...
    Julien, 27 ans, infirme moteur cérébral  : «J’ai déjà pensé faire appel à des prostituées»...

    et :

    "Sabine, 50 ans, assistante sexuelle  : «Je me mets à disposition de la personne»..."

    Source : Libération.fr, Photo : Pufacz

    *Appas : Association Pour la Promotion de l'Accompagnement Sexuel

    G.D.


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