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  • Que faire des Déchets d'Activités de Soins à Risques Inféctieux ?

    Image de boites à déchets à risque, DASRI, jpgLes patients en auto-traitement (PAT) qui s'administrent eux-même leur traitement par injection en dehors de toute structure de soins et sans l'intervention d'un professionnel de santé sont appelés à se familiariser avec le système d''élimination des Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI comme les seringues par exemple).

    Tout patient muni d'une ordonnance avec la prescription d'un traitement injectable reçoit gratuitement une boîte à aiguilles (BAA) dans laquelle il pourra stocker les aiguilles usagées avant de rapporter le tout au point de collecte le plus proche de son domicile pour incinération en bonne et due forme.

    Le pharmacien lui remet en même temps un dépliant sur lequel figurent quelques explications et le N° vert 0800.664.664 disponible pour tout renseignement complémentaire.

    Ainsi, l'association DASTRI, créée en 2012 regroupant la quasi-totalité des entreprises concernées par la réglementation a été chargée par les pouvoirs publics de mettre en place et de financer la reprise des produits mis sur le marché une fois arrivés en fin de vie.

    Les principales missions de DASTRI  sont donc :

    1. La mise à disposition gratuite de contenants spécifiques appelés "boîtes à aiguilles" (BAA)
    2. La collecte et l’élimination de ces BAA.
    3. L’information, la communication et la  sensibilisation de  l’ensemble des acteurs de la filière.


    Toutes ces informations et bien plus encore sont reprises sur le site de la DASTRI accessible par ce lien... N'hésitez pas à le consulter !

    Source : Blog APF du Bas Rhin

  • Pauline, écartée d’un job chez McDo en raison de son handicap

    Capture écran lavenir.net, Mc Do, Belgique, jpg« On ne prend pas des gens comme ça ! » Direct, le responsable du McDo de la Bourse, à Bruxelles ! Mais surtout discriminant, car cette phrase blessante s’adressait à une jeune femme handicapée, candidate à un emploi dans son restaurant. Et de joindre le geste à la parole en déchirant son CV devant elle.

     

    « Coupable du délit de sale gueule »

     

    Pauline Culot, 22 ans, est née avec une main atrophiée. Ce qui ne l’empêche pas de suivre des cours de prothésiste paramédicale, ni d’avoir travaillé dans une épicerie fine ou une fromagerie. « Je n’ai pas pu me défendre, je me sentais très mal. C’est comme si j’étais coupable de délit de sale gueule », a-t-elle confié au quotidien belge, l’Avenir.

     

    Le responsable sanctionné par McDo Belgique

     

    Contactée par l’auteur de l’article, la directrice de la communication de McDonald’s en Belgique a affirmé que des mesures ont été prises à l’encontre de ce responsable. « Ce n’est pas la politique de la maison (…) Des personnes ayant un handicap travaillent chez nous. »

     

    Signalé par Faire-face.fr Franck Seuret – Capture d’écran lavenir.net

     

    À lire sur lavenir.net

  • Le Conseil général organise des rencontres pour les aidants sur Langogne

    Photo de Peinture de Domenico di Bartolo, Soin des malades, jpgHabitués à apporter une aide quotidienne à un membre de leur entourage en perte d'autonomie, les aidants familiaux pensent rarement à demander de l'aide pour eux-même ...C'est pourquoi, le CLIC* du Conseil général de la Lozère en partenariat avec de nombreux professionnels les invite à participer au "Rendez-vous des aidants". Le "Rendez-vous des aidants" est un groupe d'expression et de soutien permettant de prévenir l'épuisement physique et psychologique des proches. C'est aussi un moment d'échange convivial autour d'une boisson. Un temps de répit mais aussi de partage d'expériences sur des informations pratiques. Il est entièrement gratuit.

    Un groupe d'expression vient d'être mis en place sur la commune de Langogne, animé par Monique MAJNONI, Psychologue.

    Les rencontres ont lieu une fois par mois de 14h à 16h au Centre culturel René RAYNAL(Rue des Ribes à LANGOGNE).

    Voici les prochaines dates :
    > Lundi 14 avril 2014
    > Lundi 19 mai 2014
    >Vendredi 13 juin 2014

    Pour plus d'informations, vous pouvez contacter Sonia FONTIBUS, Référente gérontologique au CLIC* du Conseil général au 04 66 49 95 02

    *CLIC = Centre Local d'Information et de Coordination

    Source : Lozere.fr , Photo : JarektUploadBot

  • Les associations de personnes handicapées montent le ton pour descendre le manque d'ascenseurs

    Photo de porte d'ascenceur, jpgUne nouvelle résidence vient d’être construite près de chez vous ? Pas sûr, si vous êtes en fauteuil roulant, que vous puissiez rendre visite à votre ami qui y loue un appartement au 2e étage… « La plupart des immeubles d’habitation neufs restent largement inaccessibles aux personnes en situation de handicap », regrette Nicolas Mérille, conseiller national accessibilité à l’APF.

    En cause, la réglementation sur les ascenseurs : ils ne sont obligatoires que dans les bâtiments d’habitation collectifs d’au moins quatre étages en plus du rez-de-chaussée (R+4). Or, les communes privilégient les constructions de plus faible hauteur, avec 3 étages maximum (R+3)

    2 fois plus d’immeubles neufs sans ascenseur obligatoire que d’immeubles avec ascenseur

    En 2012, deux fois plus de permis de construire ont été accordés pour des immeubles R+3 ou moins (144 000) que pour des R+4 ou plus (70 000). Et ce décalage va en s’accentuant : au début des années 2000, leur nombre était équivalent. Bien sûr, rien n’interdit le promoteur d’installer un ascenseur dans les petits immeubles. Mais rien ne l’y oblige…

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    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret, Photo : DR

  • L’APF attend du Premier ministre des délais resserrés sur l’accessibilité !

    Photo Manuel Valls, premier ministre, auteur Jackolan1, jpgPar le biais d'un communiqué de presse, l’Association des Paralysés de France (APF) profite de la passation des pouvoirs entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls pour souhaiter au nouveau Premier Ministre ses félicitations pour sa nomination ainsi qu’une bonne prise de fonction.

    C’est également l’occasion de réaffirmer au tout nouveau chef du gouvernement l’obligation nationale qu’est l’accessibilité depuis près de 40 ans, le refus des personnes en situation de handicap d’attendre encore jusqu’à 10 années de plus avant de pouvoir circuler librement ! Ainsi, l’APF demande au Premier ministre :

        d’adopter d’urgence le projet de loi d’habilitation ;
        de tenir les engagements de son prédécesseur annoncés lors du Comité interministériel du 25 septembre dernier c'est-à-dire de resserrer les délais des Agendas d’accessibilité programmée.

    Notre mouvement national rappelle qu’il a déjà mobilisé plus de 120 000 personnes en moins de 3 semaines grâce à sa pétition sur change.org/accessibilité ou necoutezpasleslobbies.org preuve que nombreux sont ceux qui en attendent plus du gouvernement. Rejoignez-nous dans notre élan pour une société plus libre envers tous ses citoyens signant cette pétition.

    Photo : Jackolan1

  • Le Défenseur des droits veillera à ce que les Ad’ap ne soient pas des "chèques en blanc"

    Photo de Maryvonne Lyazid, adjointe du Défenseur des droits, jpgInterview de Maryvonne Lyazid, adjointe du Défenseur des droits, en charge de la lutte contre les discriminations et la promotion de l'égalité par Faire Face

    Faire Face : Comment le Défenseur des droits a-t-il accueilli l'annonce de ce dispositif des Ad'ap*par le gouvernement, fin février ?

    Maryvonne Lyazid : Sans surprise mais avec des regrets. Nous n’avons pas été surpris car le retard accumulé depuis l’adoption de la loi, en 2005, rendait l’échéance de 2015 intenable. Mais nous aurions souhaité qu’un dispositif visant à accompagner la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des services de transport ait été mis en place beaucoup plus tôt. 

    En février 2013, le Défenseur des droits a rendu une décision alertant notamment le gouvernement sur la nécessité de mettre en place un pilotage national. L’accessibilité constitue un moyen de lutter contre les discriminations en permettant aux personnes handicapées de participer pleinement à tous les aspects de la vie. C’est donc un enjeu prioritaire.

    Faire Face : Le dispositif des Ad'ap vous semble-t-il suffisamment bien encadré pour garantir une France accessible ?

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    Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret,  Photo : DR

    * Ad'ap : les agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) engageront leurs signataires à mettre en oeuvre un programme de travaux de mise en accessibilité. Dans un délai de 3, 6 ou 9 ans selon la nature de l’établissement recevant du public ou du service de transport. Ce dispositif devrait être proposé aux exploitants ne respectant pas l’échéance légale de janvier 2015 pour la mise aux normes.