« J'ai mal à l’accessibilité de mon cabinet médical, docteur », se plaint le patient en situation de handicap. Dans son communiqué, rendu public ce jeudi 30 janvier, MG France, premier syndicat de médecins généralistes, propose son traitement : la visite à domicile. En tête des arguments en faveur de cette solution - et non d’une mise en accessibilité à partir du 1er janvier 2015, comme le demande la Loi handicap : le « coût prohibitif » d’une telle mise aux normes. « Le législateur a déjà prévu des limites et conditionné la mise en accessibilité à la fois à sa faisabilité architecturale mais aussi à son coût, précise Amaëlle Penon, Conseillère nationale Santé et Médico-social à l'Association des Paralysés de France. Mais ça MG France omet de le mentionner. »....
Un "surcoût" à la charge de l’Assurance maladie
Si la pilule a du mal à passer auprès des associations représentatives de personnes handicapées, elle peut entraîner également une autre "fausse route". À domicile, la consultation coûte plus cher : 33 euros au lieu de 23. « Dix euros de plus pour passer plus de temps auprès d’un patient handicapé, comme c'est très très souvent le cas, ce n’est pas cher payé », rétorque Jacques Battistoni. Et là, c’est l’Assurance maladie qui risque de s’étrangler.
Encore faut-il ne pas habiter dans un lieu isolé où le médecin refuse de se déplacer, sauf cas d'urgence...NDLR
Source et suite de l'article : Faire-face.fr Valérie Di Chiappari