Elles ont créé leur entreprise grâce au micro-crédit

Micro crédit, emploi, ADIE« Il était vital que je retravaille. Pas seulement pour gagner ma vie, mais aussi pour garder goût à cette vie. » Laetitia Hard, 42 ans, affiche une détermination, que la fibromyalgie dont elle est atteinte depuis 2007, n’a pas entamée. Début novembre 2013, cette Picarde de 42 ans, souffrant de douleurs musculaires chroniques, a créé une boutique d’accessoires, de produits cosmétiques et autres articles de mode, à Flesselles (Somme), près d’Amiens. Grâce au soutien financier de l’Adie, l’association qui a organisé la semaine du micro-crédit (du 3 au 7 février).

Pas d’apport = pas de prêt bancaire

 

Un nouveau départ pour cette ex-auxiliaire de vie, licenciée pour inaptitude, courant 2013, car sa maladie l’empêche de porter des charges, lever les bras, etc. « Je ne voulais pas rester à la maison, à ne rien faire. On a vite fait de tomber toujours plus bas. » Elle se lance dans le commerce ambulant, qu’elle doit vite abandonner : trop fatigant. Mais la clientèle existe et elle monte un projet de boutique, à créer dans le centre commercial du village. Reste à trouver le financement. « Les banques, ce n’était même pas la peine d’y penser vu que je n’avais pas d’apport. Et comme je n’ai pas la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé *, je n’avais pas le droit aux aides de l’Agefiph. »

 

Un prêt de 7 200 €

Le salut viendra de l’Adie. L’association finance, à hauteur de 10 000 € maximum, des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès au crédit bancaire...

Source et suite de l'article : Faire-face.fr Franck Seuret, Photo : DR

 

Les commentaires sont fermés.